Menu coup de coeur roumain, c’est comme cela qu’on l’a présenté aux convives à qui on a eu envie de faire goûter la cuisine de Diana. Les retours ont été unanimes, tant pour le goût juste de la salade proposée en entrée, que pour l’équilibre du plat, cher à Diana. Et le dessert… Rencontre avec Diana, roumaine au grand coeur, parisienne d’adoption, qui nous accueille avec cette générosité qui la définit.
Qui êtes-vous, d’où est-ce que vous venez ?
Je m’appelle Diana. Je viens de Roumanie, de la plus belle région de Roumanie, Valcea, qui se situe au centre du pays. En latin ça veut dire la Vallée des Loups. C’est pas loin du château de Dracula. Pour avoir travaillé un peu partout en Europe, je trouve que la Roumanie c’est le plus beau pays du monde ; les gens y sont accueillants, c’est une belle culture et c’est le berceau des latins. Je suis arrivée en France en 2002, à la base pour une visite, et je ne suis jamais partie.
Comment avez-vous appris à cuisiner ?
A la maison, j’ai commencé vers 11 ans, avec ma grand-mère qui est une très très bonne cuisinière. J’ai fait le lycée économique, spécialité alimentation publique. Je suis donc diplômée en hôtellerie. Pour moi c’est une vraie passion. Et mon rêve serait d’ouvrir ici à Paris un restaurant typique roumain, comme il en existe même peu en Roumanie. Avec toute la cuisine faite maison, des nappes comme ma grand-mère faisait… c’est mon rêve absolu ! En attendant, je cuisine pour moi, pour les amis, et je prépare également des buffets pour une association parisienne, Ile du Monde. Cuisiner pour 40 personnes ne me fait pas peur !
Qu’est-ce qui vous manque, de Roumanie ?
Ma maison de campagne, celle où j’ai grandi. Quand je vais en Roumanie d’ailleurs, je ne vais que là-bas.
Vos premières impressions en arrivant en France ?
J’ai adoré. Je connaissais la France de mes bouquins depuis toute petite. Le Louvre, je le connaissais par cœur avant même de le voir. La France c’était mon destin.
Qu’est-ce qui vous plait en France, et qu’est-ce que vous trouvez plus difficile ?
J’aime la culture, la liberté des gens, les conceptions ne sont pas aussi « à l’ancienne » comme chez nous, les gens ont le droit de penser. Le plus difficile pour moi c’est de supporter les embouteillages, le métro et le stress quotidien, mais sinon, ça va !
Revenons à la cuisine, est-ce que vous cuisinez tous les jours ?
Oui. Sûr et certain. Il est très rare que je mange dehors. Et je cuisine de tout, du japonais, de la cuisine française, la cuisine asiatique, j’adore, elle est bonne, elle est saine, c’est ma préférée.
Quels sont vos plats favoris ?
Les champignons, je peux en manger non-stop, de tous les genres. Après, c’est la soupe de tripes, c’est une spécialité roumaine. Il faut aimer, mais pour moi c’est quelque chose de très très très bon.
L’ingrédient dont vous ne pourriez pas vous passer ?
Le piment, sans hésitation.
Qu’est-ce qui te motive dans l’idée d’aller cuisiner chez des particuliers ?
Pour moi c’est la relation avec les gens. Je suis quelqu’un de très ouvert. Et j’aime faire plaisir et voir que je peux amener du plaisir par ma cuisine.
Si vous étiez client AnotherChef, quel plat choisiriez-vous ?
J’adore la cuisine libanaise aussi donc je partirais là-dessus.
